Hommage à Francis Rapp

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Il a été un de grands médiévistes. Spécialiste de l’histoire du Saint empire Romain germanique , de l’humanisme, de la Réforme et de l’histoire religieuse plus généralement. Membre de  l’Académie des Inscriptions et Belles lettres( 1993), un de ces enseignants qui vous marquent à vie. Ceux rares qui méritent le nom de maître. Maître de vie même, car Francis Rapp qui vient de succomber (hier) au coronavirus n’était pas qu’un remarquable pédagogue mais un homme courtois, probe, affable et ouvert aux autres, chrétien fervent qui avait fait de l’amour du prochain une maxime de vie. Je lui avais dédié mon ouvrage « Au cœur de l’Europe humaniste « et lui avais remis en main propre à l’automne 2018, cinquante ans après avoir été son élève ! Il vient de m’écrire, une dernière fois, le 18 février, il y a à peine un mois. Toujours aussi attentif et humain. Francis Rapp ne s’était jamais remis du départ de son épouse Marie-Rose, décédée en juillet 2018, qui était aussi sa collaboratrice. Ils se sont enfin retrouvés. L’Humanisme a perdu un de ses meilleurs spécialistes. Et l’humanisme chrétien un de ses représentants les plus éminents.

Gabriel Braeuner, 30 mars 2021

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