A propos de Jean Paul de Dadelsen, ce poète alsacien rare dont on fête le 100e anniversaire de la naissance cette année, lisez ce petit bijou d’Evelyne Frank : Jean-Paul de Dadelsen, la sagesse d’en bas qui vent de paraitre aux édition Arfyyen. II s’agit du premier essai entièrement consacré à son oeuvre et c’est réussi.Et Dadelsen d’apparaître pour ce qu’il fut vraiment un Apollon crépusculaire, tour à tour athée, hédoniste, narcissique, croyant et sage, mort d’un sale cancer à 44 ans et qui jamais ne déserta
écrivant à Pâques 1957 : On vivra/Longtemps. Patiemment. Sans protestations/ On vivra parce qu’il faut vivre. Parce qu’il faut/Faire ce que l’on est né pour faire/ On ne cherchera plus à fuir/Il n’y aura pas de fuite possible, véritable. (Jonas)
Et qui donna des Alsaciens cette superbe définition : « Nous autres en Alsace on est celtique il n’y a pas à dire on est / celtico-germano-romano ( et donc aussi égypto-syriaco-illyrio-ibério/dalmoto-partho-soudano-palestinien) français comme Minuit chrétiens. «